samedi 6 juin 2009

Le dernier exil de Charles Robert Jenkins






Découvrir l'île de Sado, trouver le musée. Se demander comment aborder Charles Jenkins ? Visite distraite du musée pour arriver au magasin de souvenirs. Et là, le croiser. Jenkins. Petit homme en costume traditionnel japonais. Lui qui ne parle pas la langue. Se présenter, demander à faire des photos. Pas de problème, fort accent américain.
Puis, la pose, immédiate, impérative, sans appel. Avec une boite de biscuits, devant d'autres boites, pas de possibilité d'aller dehors. Une sorte de contrat, l'engagement de Jenkins, il travaille. Des photos prises en compagnie de célébrités affichées dans le magasin en témoignent. Puis capter le regard qui s'évade, un peu loin, l'air absent. Plus tard, Jenkins posera devant sa moto, hors du magasin, beaucoup plus concerné, plutôt content et bavard, même si les moments d'absence reviennent vite.
Comprendre pourquoi. Il raconte dans un livre. La peur d'être envoyé au Vietnam, le conflit commençait à prendre de l'ampleur là-bas. 40 ans passés en Corée du Nord. Aujourd'hui sur l'île de Sado aux côtes sauvages et à l'histoire rythmée par les exils.
Un destin unique. L'incroyable histoire de Charles Robert Jenkins.

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