jeudi 30 avril 2009

Un jour à Kamakura suite




Un jour à Kamakura






Passer une journée à Kamakura, c'est sûrement mieux comprendre la relation des Japonais avec la nature. Divinisée, admirée et crainte à la fois. Les temples sont le lien entre l'humain et les éléments.  La nature y est maîtrisée et mise en valeur, comme un spectacle où comme souvent la spiritualité n'est pas loin au Japon. Kamakura, ancienne capitale de l'archipel, une ville au bord de l'océan où la vie est si douce, à 1h seulement de Tokyo.

Coucher de soleil



L'atmosphère le soir quand le soleil se couche est en ce moment un régal pour les yeux. Il y a quelques fins de journée comme ça où les ciels sont très purs, les nuages secoués par le vent et la lumière spectaculaire.
Découverte de Wataru, inspirée par les montagnes d'Arizona (un peu loin de Tokyo, mais c'est pas très grave), la chanson de Melody Gardot, Wiked ride, en fond musical.

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Portraits de gaijins (les étrangers) suite


Malek du Pakistan. Depuis 2004 au Japon, après avoir voyagé à Paris, Barcelone ou Amsterdam. Cela fait deux jours qu'il a débuté ce nouveau travail qui consiste à tenir le panneau qui présente le menu du restaurant pour lequel il travaille.
Les photos ont été prises le matin à la sortie de la gare de Shinjuku et l'on s'est recroisés au même endroit, même position, le soir sur le chemin du retour, toujours aussi souriant.

Sento, le bain public





Dans chaque quartier, il y un sento, le bain public, où l'on vient autant pour se laver que pour se délasser après une journée de travail. C'est l'endroit pour être au courant de la vie de quartier. Il a été possible de faire ces photos dans le sento à côté de l'appartement, juste avant la fermeture et après quelques minutes de négociations avec le patron, grand fan d'Alain Delon, Michèle Morgan ou Jean Gabin (le jeu d'ailleurs consiste à simplement hocher de la tête quand on reconnaît à travers la déformation de l'accent le nom de l'acteur en question, ça peut être un peu long parce que le patron en connaît quelques uns..., Jean Marais n'a pas été le plus facile).

lundi 27 avril 2009

Portraits de gaijins (les étrangers) suite



À Tokyo-plage, Odaiba, un plage artificielle à la baignade non-autorisée et de toute façon peu conseillée, Sarah des US et Kyle du Canada, depuis respectivement un an et demi et trois ans au Japon. Depuis la plage, vue imprenable sur le pont de Tokyo qui permet de traverser la baie.

mercredi 22 avril 2009

Portraits de gaijins (les étrangers) suite


The Flying British, Richard, depuis 1 an et demi au Japon, enseignant l'Anglais pour l'instant avant de (peut-être) décrocher un boulot de designer graphique.
Pour patienter, séance de trial dans le parc de Yoyogi.

Changement d'échelle



Quelques images de la ville qui après retouche paraissent irréelles. Comme des photos de maquettes où l'on pense pouvoir tout attraper et déplacer à sa guise. Et pourtant cette ville existe...
Ambiance d'accompagnement : Kim Hiorthoy, Noblera Rum.

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Portraits de gaijins (les étrangers) suite


Paul, de la ville rose dans la ville des cerisiers roses. Depuis 4 ans au Japon, travaille dans l'IT, à la sortie du parc de Yoyogi.

mardi 21 avril 2009

Portraits de gaijins (les étrangers) suite


Un Australien à Tokyo, pause sur Cat Street entre Harajuku et Omotesando pour Robert.

Tsukiji, le marché aux poissons suite





Tsukiji, le marché aux poissons





Tsukiji, c'est le ventre de Tokyo, la porte d'entrée de l'océan dans la métropole. Le plus grand marché aux poissons du monde. C'est une sorte de Japon de l'envers à Tokyo, pas un endroit policé mais brut, le poisson y est débité, tranché, découpé. L'ambiance y est sombre comme une cave aux murs noircis, grouillante de bruit, de voix qui s'interpellent, de mouvements brusques des transporteurs qui ne perdent pas une seconde dans les allées étroites et les hommes qui se comportent en vrais mâles. C'est l'étape violente mais nécessaire avant la sophistication de la savante préparation dans les restaurants où le poisson sera présenté alors dans sa forme la plus délicate, esthétique et pure, retrouvant le Japon de l'endroit.

Portraits de gaijins (les étrangers) suite


Un matin ensoleillé à Harajuku, Nathalie, 20 ans d'Allemagne et depuis un an au Japon.

mardi 14 avril 2009

L'homme seul



Après-midi pluvieuse à Shibuya, quartier survolté des adolescents. Au milieu du spectacle habituel de Shibuya crossing, sans doute le passage piéton le plus connu du Japon, un petit homme seul, perdu, souriant mais tellement décalé.
Aussi pour se souvenir que c'est la crise au Japon, qu'un autre plan de relance vient soutenir le précédent et que le Japon vit sa pire récession depuis la seconde guerre mondiale.

Piqûre de rappel


Les "Please, do it at home", ces délicieuses affiches dans le métro qui rappellent à chacun quelques principes de base.
Pourtant le métro est d'un calme incroyable et d'une propreté quasi-clinique, à se demander s'il y a autant que ça besoin de ces rappels.
On garde la pression, on se laisse surtout pas aller...

Portraits de gaijins (les étrangers) suite


TJ dans les jardins de Tokyo Midtown à Roppongi avant d'aller au travail. Il vient des US, depuis 8 mois au Japon.

La sieste





En général, dès qu'ils ont quelques minutes d'inactivité ou l'opportunité, les Japonais en profitent pour piquer un somme, parfois c'est plutôt organisé comme dans ces files de voitures à l'ombre où certains s'offrent quelques minutes de récupération sur le siège incliné à l'horizontale.

lundi 13 avril 2009

Portraits de gaijins (les étrangers) suite


Repéré dans une rue de Shinjuku, Juro, qui travaille dans la musique. Il n'est qu'à moitié gaijin, né de parents australien et japonais.

dimanche 12 avril 2009

Hanami (regarder les fleurs), partie 2





Hanami (regarder les fleurs), partie 1






La (courte) saison des cerisiers en fleur touche à sa fin, les pétales s'envolent dans le vent, la neige au printemps.
Pendant quelques semaines, le pays vit au rythme de la floraison de ces arbres adorés.
On se retrouve à beaucoup dans les parcs pour célébrer comme il se doit l'arrivée du printemps, cherche son groupe dans la foule, puis on se réunit par grappe sur des bâches (on retire ses chaussures bien sûr avant d'y accéder). Cela commence souvent tôt, à midi pour se finir le plus tard possible si le temps le permet. Entre-temps, on goûtera à beaucoup de spécialités japonaises à manger et (surtout) à boire.
On ne se rend pas vraiment compte quand cela finit. Une dernière photo du groupe pour immortaliser le moment. Et l'homme qui a enclenché le retardateur revenant vers son appareil qui lache en riant "Anyway, we are all drunk !". 
Le sacre du printemps version japonaise. Parfait.